vendredi 16 octobre 2015

Et si on posait ses valises

Un jour,  un inconnu m'a dit à une soirée: "Ton groupe de relations, tu peux le reconstituer qu'importe l'endroit". Nous avions une conversation des plus banales, dans le cas d'une première rencontre. Pourtant, sa phrase anodine semble avoir une répercussion sur mes choix à long terme. 
Ce n'est pas parce qu'elle venait de lui, ni de sa formulation exceptionnelle, mais c'est le moment où ses paroles ont été entendues par moi. 

C'est insensé, comme parfois des événements superficiels ont des répercussions qu'on n'imagine pas, nous affecte au plus profond de nous.
Un déclic. Voilà ce qui nous arrive. Comme une lumière blanche qui nous éclaire, une révélation. (Je regarde trop de séries, je crois)
Je pense souvent à NVB qui explique comment l'arrivée au second tour de Le Pen l'a poussé à s'engager dans la politique. Certes, il s'agit d'un évènement politique d'ampleur national mais cet évènement n'a pas eu le même impact sur toute sa génération, ni la population française. 

Je réalise de ma perméabilité au monde: toutes les petites choses, les petits gestes, ces petits riens qui viennent de ces humains m'ont inspiré, porté à plus. 
Nous vivons ensemble, nous nous influençons sans en être forcément conscient du lien, de la relation que nous avons avec cet inconnu avec qui nous partageons une fraction de secondes. 

Alors merci, merci d'être, car sans le savoir, vous êtes les protons, les neutrons de mon existence. 







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